Rien ne va (libre)

Goblyn Queen était allongé sur son lit, elle avait son MP3, le son sortait de ses écouteurs. Elle soupira, le regard vide, elle observa la décoration très rustique de sa chambre. Elle s'ennuyait à mourrir. Tout était trop calme pour elle. Autant du côté de cette soi-disante guerre entre mutants et aussi côté des membres qui disparaissaient de la base. Elle regarda un vieux vase bleu et blanc, elle ferma son poing et l'objet fut entouré d'une lumière bleue et voltigea en l'air.

Marilyn avait longuement cherché le repère des membres de l’alliance. Elle était tout excitée à l’idée d’aller rejoindre des gens dont la haine était aussi grande que la sienne. Les humains, des créatures si insignifiantes, qui ne pensent qu’à leur plaisir. Marilyn trouva donc le repère, après deux bonnes heures de recherche intensive. Oui, l’anglaise n’a pas le sens de l’orientation. Elle traîna donc un peu dans ce qui restait de la base militaire quand elle tomba nez à nez avec les chambre.

Vu l’état des lieux, elle n’allait pas dormir ici. Elle poussa quand même la poignée, puis pénétra dans la salle, où elle aperçut alors une jeune femme, allongée sur un lit, écoutant son baladeur. A peine eut elle le temps de faire un pas, qu’un vase vola dans la pièce. Ce n’était sûrement pas pour elle, elle n’avait encore rien fait…

Elle entrouvrit la porte en plus grand, pour ensuite la refermer quand elle fut dedans. Essayer de sympathiser était sûrement la meilleure chose à faire. C’est pourquoi Marilyn tendit sa main à jeune femme, pour ensuite ajouter, le visage dépourvu d’émotion :

« Salut, Marilyn Manara, et toi ? »

Madelyne eu un sourire et un regard malsain. Cette jeune femme venait de perturbé sa tranquilité et son ennui qui étaient très rare chez elle. Elle se redraissa et enleva ses écouteurs. Elle observa de la tête au pied Marilyn puis posa son regard sur la main. Puis la regarda droit dans les yeux en perdant son sourire. Elle pencha légèrement la tête de côté et reprit son sourire. Elle lui serra la main.

"Goblyn Queen. Enchantée."

Pas de discours, le nécessaire suffit.

Quand Pencil ouvrit la porte elle pu voir un vase à travers la pièce. C’était déjà une mutante, donc bon signe. Après avoir refermé la porte derrière elle, Marilyn s’approcha de la jeune femme, le visage vide d’expression avant de se présenter. Elle avait bien remarqué que le fille la regardait de haut en bas, mais ne dit rien, bien que ce genre de comportement l’irritait quelque peu. Elle laissa un sourire se dessiner sur ses lèvres quand celle-ci répondit à ses présentations.

Marilyn, toujours le sourire collé à la bouche, serra sa main, puis laissa quelques secondes de silence avant de reprendre :

« Moi de même. »

Elle laissa son regard plané dans la salle s’attardant sur le peu de meuble qu’il y avait dans cette pièce. Heureusement que Pencil avant la chance d’avoir un appartement, sinon elle n’aurait pas dormi.

« C’est ta chambre ? »

Le sourire de Mari’ se fit plus crispé, comment pouvait-on vivre dans des conditions pareilles. Marilyn remémoré ses souvenirs, quand elle vivait avec sa mère, et les conditions avait étaient beaucoup plus catastrophique que cette chambre.

« Si t’es ici c’est que t’es un mutante… alors c’est quoi ton don ? »

Madelyne n'avait pas arrêté de faire tourner son vase. Elle aimait bien faire ça en compagnie de quelqu'un.

"Je vois que tu es nouvelle ici, petite."

Elle se leva d'un bon et se dirigea vers son meuble privé ou se trouvait tout ces habilles et se mit dessus, assise. Elle garda un regard froid avec un sourire faussement chaleureux.

"Oui, c'est ma chambre, elle n'ai pas parfaite comme les chambres de barbie mais au moins j'ai un toit."

Quand elle entendit la question de Marilyn Manara, elle fronça les sourcils et tendit ces deux mains, les poings fermaient. Le lit, la lampe, les livres, le meuble ou elle était assise et quelques petits objets volèrent dans la petite pièce avec une lueur bleutée très forte.

"Je suis télékinésiste et toi? Montre moi voir tes dons."

Marilyn esquissa un sourire faussement ravi quand elle entendit le ‘petite’, qui la désignait. Certes Pencil n’était pas très grande, elle était jeune, mais gardait toujours ce visage d’adolescente bourgeoise. C’est pourquoi elle répondit, le ton acre :

« Ouais, tu dois pas être ancienne non plus. »

Cette femme devait avoir le même âge qu’elle, même si elle paraissait beaucoup plus mature que Mari. Elle se leva d’un bon alors que Pencil jetait un œil sur les meubles de la pièce. Et quand enfin Madelyne répondit à la question de l’anglaise, celle-ci ne put s’empêcher de prendre la même expression de visage avec le sourire beaucoup plus hypocrite :

« Barbie n’est pas parfaite. »

Evidemment qu’elle n’était pas parfaite, parce que c’était les humains qui l’avait créée. Par conséquent pleine de défauts. Marilyn dit alors que si Madelyne était ici c’est qu’elle était une mutant. La jeune femme fronça les sourcils, tendit ses deux mains puis se mit en lévitation tout les objets de la pièce.

Impressionnant et beaucoup plus rapide que le pouvoir de Marilyn, mais le sien n’était pas d’une originalité extraordinaire. Pencil, sortit alors le se poche un petit calpin, accompagné d’un crayon, puis se mit à dessine un oiseau. Un pigeon, pour être plus précise. Elle ne mit que quelques secondes pour l’esquisser sur sa feuille puis ferma les yeux. Sa feuille se mit à bouger, puis sortit alors l’oiseau de la feuille, volant dans la pièce, complètement paniqué. Marilyn empoigna de mains fermes la feuille puis la déchira. L’oiseau disparut alors, laissant au sol, quelques plumes.

« Satisfaite ? »

Madelyne fut surprise par l'apparition de l'oiseau. Mais ce ne fut que de courte durée. Un sourire suffisant apparut sur son visage. Elle redéposa tout les meubles. Elle se leva et se mit en face de la femme.

"Je n'ai jamais vu de mutation comme le tien. Il est très puissant."

Elle pensa à tout ce qu'elle pouvait créé, une armée, des armes etc...

"Bienvenue dnas la Confrérie. Ici les humains sont des moins que rien et nous sommes des dieux."

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