sur un banc, perdue [Libre]

Olivia était partie de chez sa famille d'accueil voilà deux jours, elle n'avait plus beaucoup d'argent, mais se débrouillait, elle avait faim, mais se débrouillait, elle avait froid, pour ça, elle ne se débrouillait pas trop, mais elle faisait avec.
Elle s'asseya sur un banc, déprimée et regarda à droite et à gauche pour voir ce qu'il y avait. Dans cette ruelle il y avait un vendeur de hot-dog.
*Chouette, à manger*

Elle se leva rapidement du banc sur lequel elle déprimait et alla s'acheter un hot dog bien chaud.

Elle retourna s'assoir et se mit à le manger. Elle était vêtue d'un t.-shirt rouge pâle et d'un trois quard bleu foncé ainsi qu'une paire de chaussure pour ainsi dire foutue. Elle était partie alors qu'il faisait encore chaud, mais maintenant, elle avait vraiment froid et elle se sentait de plus en plus mal elle avait un ruhme incroyable et commençait à avoir de la fièvre.

*C'est rien... ça va passer*

Elle laissa alors ses pensées vagabonder pour ne plus penser à son ruhme, son mal de tête... et son humeur descendit en flêche en repensant à son passé, à sa soeur, son père, sa mère... Elle déprimait. Elle regarda alors les personnes qui passaient à côté d'elle, elles étaient toute déprimée. Se rendre compte que c'était de sa faute la déprima encore plus.

hj: Incruste!


John se promenait dans les rues, se demandant que faire. Il sentait ses souvenirs les plus noirs remontaient, le déprimant encore plus qu'as l'habitude. Et pourtant, ce n'etait pas logique car rien ne lui rapellait ces evenements tragiques. Il se tourna sans comprendre pourquoi vers une jeune femme qui semblait déprimé seule sur un banc

"Bonsoir, vous n'avez pas trop froid dans cette tenue?"

Il ne lui laissa pas le temps de lui répondre, et lui donna sa veste. Il etait comme ça John, toujours charitable. L'education qu'il avait reçut en Irlandes avait laissé des traces indélébile chez lui.

"Je m'appelle John Keating, et vous meme?"

hj: enfin quelqu'un


Lorsqu'on lui donna une veste plus chaude, elle n'en revenait pas, une personne gentille, étonnant dans ces ruelles, qui commençaient du reste à devenir sombre. Puis elle commença à répondre.

"Euh, si j'ai froid... Et je m'appelle Olivia Syrano, ravie de vous rencontrer"

Elle dit ça, mais elle aurait été tout autant ravie de rencontrer un poteau dans l'état d'esprit dans lequel elle se trouvait pour tout dire. Elle se rendait compte que la personne qui s'appellait John Keating esseyait d'être gentil, mais devait surement déprimer à cause d'elle. Elle aurait voulut s'excuser, mais n'osait rien dire, donc elle se tut. Elle éternua et se rendit alors compte que sa tête, suit à la fièvre qui montait commençait à tourner dans tout les sens et se sentait mal, mais elle esseyait d'être plus fort que ce mal, ce qui était bien dur.

hj: tu me revaudras ça


John observait la jeune femme, qui semblait ravie mais etonné qu'une ame charitable se sois enfin portée a son secours. Lui souriant, il l'ecouta se présenté et lui fritionna le dos vigoureusement

"Tout le plaisir est pour moi Olivia, mais puis-je savoir ce que tu fais ici a cette heure?"

John etait curieux aussi, déprimé mais curieux en meme temps. Une drole d'association qui venait sans doute de la jeune femme. La voyant éternuer, il la frictionna encore plus vigoureusement, ajoutant une mince couche d'un produit chauffant sur ses mains pour pouvoir se montrer plus efficace.

"ça va? T'habite où que je te raccompagne? A moins que tu ne veuille pas y retourner."

hj: faudra voir^^

Elle savait que à cette question là, elle ne pouvait guerre répondre autre chose que je me suis perdue si elle ne voulait pas dire la vérité, mais bon... Elle répondit simplement.

"Euh, rien en fait, je faire rien ici... Et oû j'habite pour me ramenner?? euh nulle part en fait."

Qui pourrait croire à pareil mensonge, personne c'est logique, mais elle ne savait pas quoi dire, pas que raconter pour ne pas se trahir en fait.

"En fait non, je n'ai vraiment aucune envie d'y retourner... Donc je reste là, et j'attend... Quoi, je ne sais pas, mais j'attend."

hj: ^_^

John, regardant Olivia se dit qu'il etait vraiment trop curieux. Il lui sourit et allait lui dire qu'elle n'etait pas obligé de lui répondre mais elle le fit. Il sourit a ce mensonge, elle ne s'etait pas montré crédible et convaincante la dedans. Il allait le lui signifier quand elle lui dit la vérité.

"D'accord, tu veux pas rentrer d'où tu viens. C'est comprehensible"

Il lui sourit, pas véxé qu'elle lui ai mentit. Il la regarda et lui demanda où elle créchait la nuit.

La réponse du monsieur l'étonna, il rencontrait une personne, à moitié malade sur un banc, et il ne cherchait pas à savoir qui c'était. ça l'étonna, mais finalement, elle était contente, elle n'avait pas envie de le dire... Qu'elle avait fugué de chez sa famille d'accueil. ça faisait déjà plusieurs jours qu'elle dormait dehors. Lorsqu'il lui posa la question.

"En fait"

Elle toussa énormément et continua.

"en fait, ça dépend, je suis dehors... Ou je trouve des petits endroit, mais je dors dehors en générale."

C'était vrai ça, elle dorait sous des toits, et partout où il y avait un peu de chaleur. ça lui changeait des lits de chez elle, douillet, chaud, agréable, là c'était le sol dur, froid, seule... Mais finalement, ce n'était pas plus mal que d'avoir du rester chez sa famille d'accueil. Car là-bas, pour elle, c'était pire que tout, pas d'amour, pas d'amitié... Elle était juste un boulet pour eux. ça, elle l'avait bien remarqué, à part se faire crier dessus... Il n'y avait pas d'autre contacte. Elle était donc mieux là. A parler à cet inconnu.

John continuait de regarder Olivia, se doutant qu'elle dormait dans la rue et qu'elle avait fuit de chez elle. Il ne savait pas pourquoi, et ne comptait pas le lui demander. C'etait trop personnel et ils ne se connaissaient pas assez pour ça.

"je t'ecoute"

Il la regarda, elle semblait malade. Et ce n'etait pas pour le rejouir

"D'accord"

Il lui sourit, la serrant un peu contre lui pour lui donner un peu de chaleur humaine. Elle devait cruellement en manqué, pour avoir fuis de chez elle. Et ça aussi il le comprenait. Il lui sourit gentiment. Il ne pouvait pas la laisser seule dans la rue. Elle risquait d'attraper froid, ou pire

"J'te paye un café, tu semble en avoir besoin"

Lorsqu'il lui proposa de lui lui payer un café, son premier réflexe aurait du être de ne pas accepter, mais vu comme elle était, completement gelée, elle accepta très rapidement.

"Oh oui! je veux bien!"

Elle était ravie, son morale remonta légerement d'un cran par rapport à avant. En fait, ce n'était pas tellement dur, tellement son morale était en bas, et encore... Même plus bas.

Comme elle vu John Keating se lever du banc, elle fit de même, elle sentit alors tout ses os craquer, elle était vraiment gelée. Mais marcher lui faisait du bien.

John, la voyant accepter avec empressement sourit. Elle devait etre complétement gelé la pauvre. Il la vit sourire, et se sentit mieux. Comprenant que la jeune femme influencé sans doute ses emotions, il ne dit rien. Après tout, ce n'etait pas sa faute. Il lui tendit son bras et l'emmena vers un café qui malgré l'heure etait toujours ouvert

"Deux grands café SVP!" commenda John en souriant. Dans le fond, il amait bien la jeune fille qui malgré son jeune age semblait très mature.

Il sourit ensuite a Olivia. Elle avait toujours sa veste sur lui, veste sur laquelle il fit apparaite une deuxième epaisseur de rembourrage.

Lorsqu'on lui servit son grand café, il était très chaud, même bouillant, mais elle l'entourat de ses deux mains et se réchauffa comme çA, et juste à ce moment là, elle sentit la veste plus lourde, et plus chaude aussi. Elle pu enfin souffler, elle ne connaissait pas cette personne, mais elle était très gentille. Puis elle commença à le boire, petite gorgée par petite gorgée, pour pouvoir le savourer. Puis après quelques instants elle regarda l'homme et lui demanda.:

"Pourquoi est-ce que vous vous occupez de moi, je veux dire, rien ne vous y oblige et pourtant vous êtes gentil, c'est bizarre."

Depuis le temps qu'elle était dehors, personne ne l'avait aidé comme ça.

Les cafés servis, John prit la tasse dans ses deux mains. Il savourait la sensation de chaleur qui se dégageait de la tasse. Il se rechauffait ainsi, soufflant un peu avant de boire quelques gorgées de sa boisson. C'etait brulant, mais excellant aussi. Il lui rendit son regard, et lui sourit

"L'education sans doute. Et c'est ma façon d'etre. Je ne manque de rien, donc je me dit que si je peut aider les gens, autant le faire."

Il lui souriait toujours, et se plaça a coté de la jeune femme. Il la regardait, et lui souriait. Un sourire rassurant.

"Pourquoi? J'suis le premier c'est ça."

Elle se sentait un peu gênée par sa réponse, est-ce qu'elle aurait fait de même si elle aurait rencontré quelqu'un dans le besoin? Elle ne savait pas du tout, mais elle espérait.

"En fait, Oui, vous êtes le premier à réagir, mais bon... Je veux dire, c'est logique, qui est-ce qui voudrait aider quelqu'un dans la rue qui n'a rien à rendre en retour... Enfin... voilà quoi"

Elle le trouvait vraiment très gentil, et son éducation, dont il parlait, elle se dit qu'il en avait vraiment eu une très bonne... C'est pas elle qui avait reçu cette éducation. Elle a reçu une bonne éducation, si on peu appeler ça bonne, elle avait reçu une éducation normale et ça s'arrêtait là.

John sentait un peu la gene de la jeune femme. Il la voyait a son regard qui evitait le sien, a ses mains qui ne semblaient plus controlés. Autant d'elements qui permettait a John de se dire qu'elle etait géné.

"ça, ça dépend de ce que l'on attend en retour. Personellement, je n'attendait rien, mais je suis quand meme content. J'ai aidé quelqu'un a retrouvé un peu le sourire, c'est toujours ça de gagner"

Il lui sourit, lui caressant doucement le visage du dos de la main. Il comprenait ce qu'elle vivait, car lui meme l'avait vécu auparavent. Cette indifférence que les gens avaient été pire que tout. Et il ne souhaitait pas vraiment qu'elle vive ça

Elle n'écouta même pas ce qu'il lui disait, cependant, elle entendit qu'il lui parlait, surement pour la réconforter... Elle n'avais rien compris, mais bon, entendre sa voix lui faisait du bien. Depuis déjà quelque semaines, elle se mettait à saigner du nez pour rien. Elle devait quand même commencer à s'inquiéter... Mais bon... Puis, petit à petit, elle sentit qu'elle avait moins le tourni, mais que son nez saignait toujours... Elle pu alors regarder le jeune homme qui était toujours là, puis lui dire certe très lentement et vraiment pas fort.

"Merci monsieur..."

D'un coup alors, elle se sentie exténuée, elle avait envie d'être dans un bon lit bien chaud, bien douillet...

John, sentant Olivia s'endormir continua de marcher. Il se repéra rapidement et commença a marcher vers l'institut. Il ne pouvait tout de meme pas la laisser là non?? Et puis, il avait de l'afection pour la jeune femme qui ne semblait pas avoir une vie facile.

*Dors bien, belle au banc dormant. Et laisse toi aller*

Lui souhaita t'il dans ses pensées. Il continua de marcher, passa le hall de l'institut et se dirigea vers sa chambre.

Une chambre dans l'institut