Again... [R]

Il avait déjà fait le même chemin quelques semaines auparavant. La douleur, le chagrin mais aussi cette indicible impression que Jean pouvait toujours être en vie avait poussé le jeune homme à venir demander de l’aide à la télépathe blonde. Il avait espérer que grâce à ses pouvoirs elle pourrait saisir une réponse, un début d’espoir, une lueur à travers ce tunnel obscur. Elle avait trouvé sa démarche étrange et l’espace d’un instant avait briller dans ses yeux une lueur qu’il n’avait su interpréter. Tristesse, pitié, résignation… Il n’en savait rien et de toute façon il n’y prêtait pas d’importance. Tout ce qu’il voulait c’était qu’elle essaye… Au moins une fois… Et ce soir ? Qu’est-ce qui avait guidé ses pas jusque ici ? L’inquiétude ? L’incompréhension ? L’incertitude ? Les trois peut-être…

Alors qu’il n’espérait, elle était apparu, son ange roux, son amour, sa vie et avait à nouveau illuminé son quotidien. Il y avait pourtant une ombre à ce tableau enchanteur. La belle semblait encore plus perdue qu’avant sa disparition. Elle avait mis une certaine distance entre elle et lui. Il comprenait qu’elle avait du affronter de terribles épreuves, dieu seul sait ce qui lui était arrivé pendant tout ce temps mais il avait l’impression qu’il n’y avait pas que ça… Elle semblait… Effrayée…

* Afraid... Lost..*

D’un pas décidé il longea les couloirs de l’institut qui avait regagner un peu de son agitation passée. Le retour de Jean n’y était bien sûr pas étranger. Depuis qu’elle était de retour l’ambiance c’était nettement allégée. Il avait même pleinement repris ses fonctions. Il stoppa devant un porte et y frappa trois coups espérant que la jeune femme serait dans sa chambre. Il avait fait le tour de l’institut sans succès aucun.

Betsy était dans sa chambre depuis peux. Après quelques minutes à relaxer dans la cuisine, elle s'était désaltérée et avait mangée un peux. Ce qu'elle n'avait pas fait depuis son arrivé définitive à l'institut. Scott l'avait appeler quelques semaines, près de deux mois au par avant, mais elle avait dut terminer quelques affaires personnelles avant de pouvoir répondre clairement à son appel. Elle avait pris une douche, avant d'entendre frapper à la porte. Elle était sortit rapidement de sa petite salle de bain. Seulement les chambres des adultes, et professeurs, avait des salees de bain. Elle enfila une culotte et un hauit rapidement avant d'aller ouvrir.

Avant même de toucher la poigner de la porte, elle sentit une grosse émotion émanant de l'autre côté. De la détresse, de la peine, tristesse et désespoir. Elle avait reconnu automatiquement l'aura de Scott.

La porte s'ouvrit alors. Elle souria à son vieil ami. Elle lui fit seulement signe d'antré.

- Je suis désolé, pour ma tenue, mais je sors de la douche.

Betsy n'était toujours pas au courrant du retour inespéré de Jean. Elle n'avait pa sréussis à la contacter lors de sa visite au Temple de Jade. Ni lors de ses autres temptative avant de venir se réinstaller à l'institut. Elle remarqua aussi que Scott semblait presque détruit.

- Tu n'as vraiment pas l'air dans ton assiette Scott !!! Qu'est-ce qui ne vas pas ???

Elle se doutait bien que sa tristesse avait encore un lien avec Jean. Mais lors de leur conversation elle lui avait réellement remonter le moral. À propos des nombreuses possibilités de l'état de Jean. Il avait même eu l'air heureux au téléphone, pendant quelques instants. Mais là... c'était de pis en pire.

Elle en oublia sa tenue très non approprier pour être devant un homme resque marier et elle s'asseya près de lui sur le lit. Elle posa son bras autour de ses épaules et vint lui parler doucement.

- Tu sais Scott que tu peux tout me dire.

Avant son départ pour le Tibet, Betsy avait été très prche de Scott en Jean. Elle avait vu l'amour se développer entre eux. Elle se surnomait même des fois l'ange gardien du couple. Car, elle avait toujours tout fait pour qu'il ne se quitte pas au début de leur relation.

Puis vint son départ pour le Tibet. Elle manqua toutes les dernières aventure. Cependant, cette fois elle y était pou rester, enfin, pour un certains temps.

Il faillit rebrousser chemin quand la porte s’ouvra à la volée sur une Betsy encore humide de la douche qu’elle venait de prendre. Elle s’effaça pour le laisser passer, l’accueillant comme toujours avec douceur et gentillesse. Elle était l’une des plus proche amie de Scott, non du couple… Il avait du apprendre pendant des mois à ne plus penser à eux, mais seulement à lui et voilà que ses repères étaient à nouveau troublés, en bien…

Il faillit rebrousser chemin en voyant sa tenue mais elle le retint. Elle n’était pas télépathe pour rien et elle devait avoir ressenti qu’il était bouleversé. Bouleversé car il ne savait pas quoi faire pour aider son ange roux, bouleversé car pour une fois il se sentait incapable de faire quoi que ce soit pour lui venir en aide.

« Je n’ai pas beaucoup dormi la nuit dernière… »

Il avait passé son temps à veiller Jean dans son sommeil, ce qu’il faisait chaque nuit depuis qu’elle était revenue. A la fois pour s’assurer qu’elle dormait paisiblement mais aussi parce qu’il ne pouvait se rassasier de sa vue et de la sentir contre lui. Comme si le simple fait de rester là, auprès d’elle pouvait rattraper tout ce temps qui leur avait été si cruellement volé.

Il se laissa tomber sur le lit, bien vite suivi par la jeune femme qui l’enlaça tendrement. Depuis combien de temps se connaissaient-ils ? Il n’aurait su le dire avec exactitude, Jean avait bien plus la mémoire des dates que lui. Ce qui était certain c’est qu’ils avaient traversés bon nombre d’épreuves ensemble.

« Jean… Jean est revenue… »

Pour lui-même le fait de prononcer ces paroles lui semblait encore presque irréel. Il sourit. Betsy était de retour depuis peu elle ne devait pas encore être au courant et lui apportait la bonne nouvelle était une réelle satisfaction.

« Je ne sais pas ce qui s’est passé… Mais… Elle est là… »

Lorsque Scott ouvrit la bouche et déversa ses premières paroles. Betsy le sera encore plus fort. Elle se doutait que le jeune homme ne dormait pas de bonne nuit, ou même ne devait pas du tout dormir certaines nuits. Elle même, depuis qu'elle avait appris la mort de Jean, avait été troubler. Jean était une personne si importante pour tellement de gens. Elle avait marquer plusieurs personnes durant sa vie. Elle lui frotta le dos de sa main. Esseyant tant bien que mal de le réconfroter.

Cependant, vint les paroles qui la boulversèrent. Jean était de retour. Betsy n'avait pas entendu parlé de cela, pourtant elle avait passer tout la journée à l'Institut. Elle flanqua à la porte les règlements et lut dans les pensées de Scott. Elle savait que pour cet occasion il lui pardonnerait.

Elle vit une femme à la crinière rousse qui titubait sur la pelouse d'un grand domaine. Il faisait sombre, mais les pensées n'était pas claires. Scott assombrisait lui même ses pensées avec sa tritesse. La femme rousse avait pénétré dans l'institut et c'était dirigée vers les sous-sol...

Puis...

- Ai-je réellement réussis,,, Ou est-ce qu'elle n'est plus elle même...

Betsy avait dit cela à haute voix. Jean avait une capacité presque infinie avec ses pouvoirs. Mais, lorsque cette masse de pouvoirs sortait hors du contrôle de Jean, celle-ci devenait quelqu'un d'autre. Le Professeur l'avait aider un jour avec cela. Il avait créer une prison dans son esprit. Un endroit ou les pouvoirs incontrôlable de Jean pouvait attendre jusqu'au jour ou elle aurait la capacité de les contrôler.

Scott avait été présent lors de l'opération. Betsy aussi. Seulement ils étaient jeunes à ce moment. Et maintenant ils avaient dans la trentaine ou proche. Il .était peut-être temps de travailler avec Jean.

- Scott, tu es tout pour elle. Croit moi, je le sais. Tu sais que moi et Jean on est réellement proche. Et Jean n'a d'amour que pour toi. Tu es le seul qui peux lui parler et la remettre dans son état normal si cela doit être fait. Ta voix est la seule qui peux pénétré sa carapace.

Betsy s'était mise à genou devant Scott. Elle lui tenait le visage entre ses mains. Elle le fixait dans les yeux... bien, elle fixait ses lunettes. Elle sentait la détresse de Scott. Elle cola son front sur le sien. Lui montrant son affection, mais aussi qu'elle était là pour lui. Qu'elle était revenue pour lui et Jean.

- Je suis là pour toi, Scott. Je suis là pour vous deux.

Etait-ce seulement du à ses capacités de télépathe ou bien Betsy était-elle réellement la seule personne apte à comprendre ce que traversait le couple et ce que chacun d’eux ressentait ? Scott était tenté de laisser penser que la première option était la bonne mais il savait que cela n’avait rien à voir. Elle les connaissaient mieux que personne car elle avait traverser bien des épreuves avec eux.

Elle était là aux tout début de leur relation quand Jean luttait encore contre ses sentiments envers lui et qu’elle se refusait à croire que l’amour qu’ils se portaient était plus fort que tout. Serait-elle capable de les aider cette fois-ci encore ? De les aider contre cette menace qu’il sentait peser… Une ombre latente qui se tapissait dans les recoins les plus noires de leur âme et n’attendait plus qu’une brèche pour se frayer un passage et saisir le monde de son étreinte glacée.

« Bee elle est… Je ne sais pas exactement… Il y a cette absence de plusieurs mois que je ne m’explique pas… Où était-elle pendant tout ce temps ? »

Là n’était pas le pire pour le jeune mutant. Il avait tout simplement l’impression d’avoir renoncé et d’avoir failli à sa tâche. Il lui avait dit qu’il la protégerait et il en avait été incapable. Il avait failli à sa tâche et l’avait laissée seule. Il l’avait abandonnée et ne pouvait pas se le permettre. Il avait bien lu dans son regard combien elle avait lutter pour les rejoindre. Il avait bien lu dans son regard qu’elle était brisée… Il posa ses mains de chaque côté du visage de la jeune femme et fixa son regard de ses yeux aveugles.

« Tu es son amie… Je crois que ça lui ferait du bien de te parler… »

La proximité qui les unissaient à cet instant ne les gênaient ni l’un ni l’autre. Ils étaient comme frères et sœur et avaient pratiquement grandis ensembles. Durant toutes ces années à l’institut ils avaient partagé des tas de choses, bonnes comme mauvaises ce qui n’avait que renforcer leurs liens restés à un rang purement platonique.